Journal de bord de Deathscythe

# Nom : Deathscythe, Gabriel(il y a très longtemps)
# Groupe (peuple frontalier, sombre, lumineux) : Lumineux
# Race : Humain, ancien vampire
# Métier : Berserker, garde du corps, chasseur de sombre, apprenti maître des clés (ça en fait des boulots)
# Divinité (facultatif) : Il s’est considéré comme la faux des dieux pendant près de 110 ans, mais il est devenu athée.

# Description physique (un minimum de 5 lignes) :
Bien qu’ayant l’apparence d’un jeune homme d’une vingtaine d’années, Deathscythe est beaucoup plus vieux que ça. Il approche ainsi les cent vingt ans. Taille et de corpulence moyenne, il a une musculature normale, bien que ses muscles soit puissants. Etant un berserker encore en activité, sa tenue vestimentaire est assez simple et dépourvu de grosses protections. Sous un long manteau noir et tâché de sang séché avec un col remontant au niveau des joues, il est torse nu. Il porte aussi un pantalon bleu nuit et des bottes de la même couleur. Autour du cou, il arbore une espèce de bandeau noir avec des plaques en métal. Durant sa vie de vampire, il s’en servait pour protéger la seule partie vulnérable de son corps, son cœur. Maintenant, cela est plus un souvenir de sa vie passée tout en étant sa seule armure. Niveau armement, Deathscythe est plutôt dépouiller. En effet, il possède une faucille qui met toujours à ceinture, caché derrière son manteau. Bien sûr, celle-ci pourrait paraître bien inoffensive face à des armes à plus longue portée, mais grâce à ses compétences, il peut faire varier la taille de son arme. Dabs une des poches intérieures de sa veste se cache une Avain (clé magique) qu’il utilise lors de ses entraînements pour être maître des clés. Passons maintenant au visage de Deathscythe. Légèrement pâle, son teint ressemble à celui d’une personne convalescente. Ses cheveux courts et plaqué en arrière ont une couleur anormalement argentée. Cette teinte plutôt originale offre un contraste saisissant avec ses yeux d’un bleu intense, lui donnant un air mystérieux.

# Description mentale (un minimum de 7 lignes) :
Contrairement à ce que pourrait laisser paraître son grand âge, Deathscythe n’est pas vraiment branché sagesse, il préfère laisser ça à son vieux maître, qui que d’un an son ainé. Sous ses airs faussement mystérieux, il pourrait être qualifié d’excentrique dès qu’on le connait un peu. Ne ratant pas une occasion pour faire une remarque cinglante, sa personnalité semble avoir changé depuis qu’il est redevenu humain. Toujours blasé et froid en tant que vampire, il a comme reprit goût à la vie et semble animé d’une chaleur typiquement humaine. Autrefois patient et arrogant, il a depuis apprit l’humilité et l’impatience, sûrement due à la perte de son immortalité. Avant, il était d’un tempérament solitaire, mais il a apprit la valeur de l’amitié et respect chacun de ses amis. Toutefois, Deathscythe a gardé plusieurs traits de caractère des créatures de la nuit. Par exemple, son sang froid, souvent mit à rude épreuve par son maître du moment, ou son charme vampirique, ou encore son sadisme lors des combats, à moins que ce soit à cause de métier de berserker. En parlant de Berserker, bien que montrant une certaine intelligence tactique, Gabriel reste attaché au fait d’être un bourrin qui ne refuse pas une petite bataille de temps en temps. Toutefois, il semble aussi être inquiet pour le sort des innocents ou des non guerrier emmené malgré eux vers la guerre. Pensant qu’il s’agissait de son devoir en temps qu’humain, Deathscythe même une petite chasse contre ceux qui était jadis de son côté, les créatures de la nuit et les sombres en général. Est-ce parce qu’il a lui-même tué tellement d’innocents et qu’il cherche à se faire pardonner ? Personne ne le sait, sauf lui évidemment. Depuis son retour parmi les mortels, il adore les lever de soleil et se lève toujours très tôt pour profiter de l’aube au maximum, quitte à réveiller son maître à chaque fois. Autre chose qu’il semble redécouvrir avec plaisir, la nourriture. Pour lui manger est devenu un de ses grands plaisirs. Il se délecte de tous les plats qu’on lui sert, même les plus mauvais. Après tout, après plus d’un siècle à ne boire que du sang, ça se comprend. Néanmoins, il lui arrive de temps en temps d’oublier qu’il n’est plus vampire. Lors d’un combat, il peut faire exprès de se blesser en croyant que la plaie se refermerai toute seule. Inutile de préciser qu’il est toujours le premier surpris.

Histoire, vécu (un minimum de 15 lignes) :

Le jour se lève. Les rayons du soleil frappent mon visage avec une douceur et une chaleur dont je ne me lasserai jamais. Aujourd’hui plus que les autres jours, je vais profiter de cette aube rougeoyante. En effet, c’est le jour de mon troisième anniversaire. Trois ans que je redécouvre avec plaisir la renaissance éternelle de l’astre de vie. Trois ans que je peux sentir la chaleur envahir mon corps. Trois ans que mon envie de sang à cessé. Vous devez me prendre pour un fou, n’est ce pas ? C’est vrai que je ne ressemble pas à un gamin de trois ans et que mes paroles peuvent être assimilées à celles d’un psychopathe. Mais asseyez-vous, je vous expliquer. Asseyez-vous je vous dis, je ne vais pas vous mordre, vous arrivez trop tard pour ça.

Je suis né il y a environ cent vingt ans. Ne me demandez pas la date exact, je ne m’en souviens plus. J’ai vécu la première partie de ma vie comme un humain normal, mise à part l’amour de mes parents pour les marais Coulant. Les seules choses dont je me rappelle d’eux, c’est un vieux manoir surplombant les marécages et le nom qu’il m’avait donné, Gabriel. Ça vous étonne ? Il faut dire qu’une et unique personne est au courant de l’existence de ce prénom, à part vous et moi évidemment. D’ailleurs, ce vieux n’hésite pas à m’appeler comme ça. Bref, revenons à nos moutons. Après une enfance plus ou moins normale, ma dixième année marqua un tournant dans ma vie. En effet, ce fut à cette époque que mes parents furent tués et une femme vampire absorba mon sang. Pour des raisons qui me sont toujours inconnues, elle décida de me laisser en vie et de me transformer en créature de la nuit. Peut être faisait elle de moi son trophée ou son domestique plutôt. Me trimbalant avec elle dans les soirées de la haute bourgeoisie vampirique, je faisais ses quatre volontés et celles de ses amis. Toutefois, à force de vivre dans le luxe, on devient moins sensible à la réalité et on commet des erreurs. Assurément, défier un semi-dragon une heure avant l’aube en été une grave et ma maîtresse le paya de sa vie, me laissant seul, ne comptant que sur ma force de vampire pour survivre dans ce monde nocturne et hostile.

Les années qui suivirent furent donc teinter d’errance et de combat pour la survie incessant. Certes, il y avait bien cette jeune femme qui voulait que je fasse d’elle un vampire. Cependant, si ma maîtresse m’avait apprit une chose, c’était que seul la beauté mérité d’être éternelle et il fallait dire que la beauté n’était pas vraiment l’adjectif qui caractérisait ma potentiel victime. Elégamment, je lui aie donc mit un râteau, ne sachant pas quelles fureurs j’avais déchaînées. Lesquels ? Ne vous inquiéter, vous le saurez bien assez tôt.

Peu de temps après cet épisode, je me suis perdue dans les montagnes. Malgré mon immortalité, le manque de sang dans ces cimes gelées faillit bien me tuer. Alors que je commençais à m’évanouir dans une tempête de neige, une bonne âme vint me sauver, enfin bonne âme, surement pas pour vous. En effet, mon sauveur était un vampire de légende ayant le même âge que le monde. Retirer de la civilisation dans monastère situé dans une profonde grotte, ce guerrier aux canines acérées était reconnu pour être le garant d’un art martial perdu, l’art du maniement ancestral de la faux. D’après les rumeurs vampiriques, ce style de combat était celui des bras armés de tous les dieux. Avouez que j’ai eut beaucoup de chance de tomber là dedans. Attiré par les techniques développées par les disciples de ce vieux vampire, je lui avais demandé de me les apprendre. Après une série de refus, j’ai réussit à le convaincre de faire un combat face à moi pour évaluer mon potentiel. Bien évidement, j’ai perdu. Misant trop sur mes capacités de vampire, je fus balayé par la technique du maître des lieux. Cependant, le fait de ne pas vouloir retourner à une vie d’errance me transcenda et, dans ma détermination j’ai réussit à survivre à une attaque mortelle de mon adversaire. Impressionné par ce sursaut de volonté, ce dernier m’accepta comme élève.

Après prêt de trente années d’entraînements intensif – durée moyenne pour apprendre à maitriser cet art -, mon vieux maître fit de moi un maître dans l’art de maitriser la faux. Pour symboliser ma maturité, il me nomma Deathscythe, nom que je porte toujours maintenant. A cette époque, j’étais ravi. J’étais devenu l’arme favorite du dieu de la mort et j’avais apprit beaucoup de choses. Ainsi, mon maître me fit connaitre le point faible des vampires, démons et autres créatures démoniaques, leur confiance en leurs capacités innées et, surtout, leur manque d’entraînement. Grâce à tous ces enseignements, je pus quitter le sanctuaire le cœur léger et la faux prête à découper.

Durant les soixante-sept années qui défilèrent après l’entraînement, j’ai loué mes services en temps que berserker. Allant de champs de bataille en champs de bataille, je tranchais, découpais et décapité tous qui ce trouvait sur la trajectoire de ma faux, me forgeant une solide réputation parmi tous les chefs militaires de l’archipel. Ma motivation ? Celle d’être le messager de la mort, son bras armé, son outil préféré. Bref, j’étais convaincue que ma puissance de vampire, mes entraînements et mes expérience aux combats rendaient invincible. Bien sûr, ce n’était pas le cas et tout cela finit par se terminer. Comment ? Pas de la façon dont vous pensez.

Après plus de cent ans de bons et loyaux services parmi les vampires, une vieille connaissance vint chambouler mon existence. En effet, la femme qui, quatre vingt sept ans auparavant, avait reçu une veste de ma part, revint me voir sous les traits d’une vieille sorcière. Depuis, le refus qu’elle avait subit, elle avait étudié la magie et les vampires pendant toute son existence dans un seul but, se venger. Sa connaissance vampirique était telle, qu’elle trouva une malédiction pouvant transformer un vampire en simple humais. Et devinez quoi ? Je vous le donne en mille ? Elle l’utilisa sur moi. Mais, malheureusement, le sort n’était pas complet et tua la vieillarde, toute en me transformant en pitoyable humain.

Le premier jour de mon retour à l’humanité fut extrêmement difficile. En effet, entre la perte de mon immortalité qui me mit un coup au moral et mon système immunitaire réduit à néant, j’ai attrapé toutes les maladies qui traînaient autour de moi. Grippe, Gastroentérite, Rhume, Sinusite, voilà un léger aperçut de que mon corps reçu comme bactérie et virus. Dans le campement où je me trouvais, j’ai cru mourir une dizaine de fois avant qu’un jeune garçon ne prépare des remèdes et me sauve la vie. Grâce à lui, je pus revoir l’aube pour la première fois depuis très longtemps. Redevable envers ce gosse qui ne faisait pas son âge et qui semblait avoir eut lui aussi des problèmes de malédiction, j’ai décidé de le suivre pour le protéger et pour qu’il m’apprenne les arcanes de son arts.

Voilà, cela fait maintenant trois ans que je suis redevenu humain et, qu’accessoirement, je chasse quelques sombres, j’espère que vous n’en êtes pas, sinon vous allez devoir goûter de ma faux…