Nom : Oblius
Groupe (peuple frontalier, sombre, lumineux) : Peuple Frontalier
Race : Centaure
Métier : Chaman (je créerai la fiche de cette classe quand j’aurai fini celle de mon personnage)
Divinité : Parathelveti
Description physique (un minimum de 5 lignes) : Oblius est un centaure de taille tout à fait respectable : un mètre cinquante au garrot et deux mètres dix en prenant en compte le buste. Sa robe est de couleur brune noisette et quelques mèches sont châtain blond. Il prend extrêmement soin de son corps et son poil est toujours luisant au soleil. Ses quatre pattes sont très musclées, ce qui lui permet d’atteindre de pointe de vitesse allant jusqu’à 60 k/h quand il est au galop et bien sûr sans armure. Il possède une belle queue noire, fine et lisse qui lui descend jusqu’au mollets.
De son coté humain, Oblius n’est pas à plaindre non plus. Il déteste porter des vêtements et se promène donc toujours torse nu. Bien entendu quand il s’agit de partir se battre, le centaure ne répugne pas d’enfiler une solide et lourde armure en fer et un robuste heaume. Son buste est puissant et aussi musclé que le reste de son corps. Son visage barbu et ses longs cheveux châtain clair peuvent lui donner un air agressif et barbare, mais il n’en est rien. Il possède aussi des yeux marron vert, qui donnent une impression de calme et de sagesse. Le centaure se déplace toujours sans précipitation, d’un pas régulier et lent. Il porte également deux bracelets de cuir gravé et décoré, désignant son rang social parmi ses congénères.
Description mentale (un minimum de 7 lignes) : Oblius est un chaman. C'est-à-dire que c’est l’un des sages de son peuple. Il vénère Elämä, déesse de la vie, car il est très attaché à la terre et à la vie. Il honneur bien entendu son mari, Kuolema, dieu de la mort, car les chamans entretiennent des liens avec les esprits des anciens. Comme la plupart des centaures, Oblius est extrêmement lié à la nature. C’est pour cette raison qu’il s’entend très bien avec les elfes. Il entretient aussi d’excellente relation avec les humains ses cousins, mais reste distant, préférant de loin la liberté et les grands pâturages aux grandes villes peuplées.
Oblius répugne la guerre qui ne sert qu’à détruire des vies auxquelles il est si attaché et à conquérir, bien souvent pour la cupidité d’une seule personne. Le centaure ne se bat uniquement que pour défendre ses amis ou des personnes en danger. Jamais il n’amènera le conflit quelque part. C’est pourquoi avant de se battre, Oblius ira toujours parlementer avec les ennemis. Si les discutions ne peuvent aboutir, il se résignera à combattre, voulant sauver le plus de vie possible. C’est pour toutes ces raisons qu’il répugne les adorateurs de Mandara. Mis à part cette religion, Oblius est très respectable envers les autres croyances. Il prend même plaisir à parler à propos de ce sujet.
Ce centaure est doux et affectueux, à l’écoute des autres et compréhensif. Il enseigne aux jeunes les secrets de la nature : ses bienfaits, ses dangers, etc. Il sert aussi de diplomate avec les autres races qu’il connait bien et de passerelle avec les esprits des anciens. Oblius est aussi un bon combattant (même s’il déteste se battre) sans être le meilleur. Imaginez la charge d’une masse de 500 kilos, allant à une vitesse de 30 k/h et possédant une grosse armure pour briser vos rangs de front sans être blesser. Voilà ce qu’est un centaure au combat. Ensuite multiplié ça par le nombre d’hybride au combat et vous comprendrez pourquoi les centaures sont craints sur le champ de bataille.
Vos trois compétences de base (détaillez les bien !) :
- Connaissances de la Nature : Oblius connaît absolument tout ce qu’il faut savoir sur la nature. C’est pour cela qu’il fait souvent office de médecin, grâce à sa grande connaissance des plantes. Il peut aussi communiquer avec les animaux et les arbres.
- Lien des Esprits : Oblius se met en transe et entre en contact avec les esprits des anciens. Ainsi il peut prendre connaissance d’événements passés, présents ou à venir. Mais ses visions ne sont pas toutes distinctes et claires. De plus cet exercice demande une grande concentration et épuise totalement son utilisateur.
- Prière de Vie : Le centaure à la capacité de soigner une blessure en très peu de temps. Suivant la gravité, elle demande plus ou moins d’énergie. Cette technique combinée aux plantes cicatrisantes fait d’Oblius un des meilleurs soigneurs de ce monde.
Les anciens prétendent que la Prière de Vie aurait le pouvoir de rendre la vie à une personne décédée. La légende raconte que le lanceur de sort se retrouverait projeter dans le monde de Kuolema pour renvoyer l’âme du défunt dans son corps. Mais en échange, l’âme du lanceur de sort doit rester auprès de Kuolema. C’est un échange de vie en quelque sorte. Mais jusqu’à présent, rien n’a permis de donner raison à cette légende.
Histoire, vécu (un minimum de 15 lignes) : Oblius est né d’une belle union entre le chef d’un clan important et une jeune et noble centaure. Il devint donc le nouveau prince du clan et allait devoir succéder à son paternel une fois celui-ci décédé. Le jeune hybride vécu une belle enfance, ignorant tout du monde extérieur. Très vite il se rapprocha de la nature. Il affectionnait particulièrement rendre visite aux elfes des forêts, mais ne restait pas souvent chez eux. Il préférait de loin galoper à pleine vitesse dans les vastes plaines. Son père ne s’occupait pas beaucoup de lui : il avait un esprit fier et combatif. C’était donc sa mère qui fit son éducation.
Mais quand le jeune centaure eut passé son seizième printemps, son paternel s’intéressa à lui. Il voulait en faire un puissant et féroce guerrier, un prince digne de lui succédé. Ainsi Oblius connut l’art de la guerre. Son père lui fit oublier tout ce que sa mère lui avait enseigné : l’amour envers autrui, le respect et la paix. Il en fit une véritable machine de guerre à force de coups et d’entrainements. Oblius n’avait plus que le combat dans l’esprit. Son géniteur avait perdu la tête : une ombre avait lentement obscurci son cœur pour le rendre fou. Le chef du clan réclamait du sang : il lança une attaque sur une tribu centaure rivale. Oblius faisait ce qu’il savait faire : se battre. Il ne voyait pas qui il massacrait tant sa soif de sang était grande. Quand le combat fut terminé, le voile sanglant qui s’était déposé sur les yeux du jeune centaure se dissipa. Il découvrit alors avec horreur qui lui et sa tribu avaient massacré : des membres de sa propre race, d’autres centaures. Les anciens préceptes de sa mère lui revinrent en mémoire. Qu’avait-il fait ? Tous ses congénères exaltaient de joie suite à la victoire. Le chef avait déversé une telle haine en eux qu’ils n’avaient aucuns remords. Mais Oblius ne pouvait pardonner ce génocide. Il rentra au galop chez lui en s’agenouilla devant sa mère, pleurant toutes ses larmes et demandant pardon.
- Mon père est fou et sa folie s’est propagée à tous. Il m’a corrompu, mais mes yeux se sont ouverts, trop tard malheureusement.
- Pars Oblius. Tu es destiné à sauver ta tribu, mais tu ne le pourras pas si tu restes parmi elle. Pars et revient une fois que tu seras prêt.
Ainsi le jeune centaure s’enfuit, loin, loin très loin. Quand son père apprit sa fuite, sa folie atteint son paroxysme : il assassina de ses mains sa femme par vengeance.
- Jamais ce fils indigne, lâche et déloyal ne prendra ma place ! JAMAIS, tu entends ! criait-il alors qu’il étranglait celle qu’il avait aimé.
Le jeune Oblius galopa, galopa le plus loin que lui permit ses forces. Il s’effondra de fatigue dans un bois. A son réveil, il se trouvait parmi une communauté d’elfe.
- Tu as enfin échappé à la folie de ton père, ami Oblius. Cela fait longtemps que nous ne t’avons vu.
Les elfes conduisirent le jeune hybride à travers bois, marais et montagnes. Ils voyagèrent deux mois durant. Enfin, la communauté arriva à destination. C’était une immense plaine entourée d’un anneau de montagnes protectrices : très peu de personnes connaissaient ce lieu. Ici vivait une autre et important tribu centaure. Les elfes avaient menés Oblius ici pour que son père ne puisse le retrouver. L’autre raison est que parmi cette tribu vivait l’un des derniers chamans de ce monde. Les chamans sont aujourd’hui très peu nombreux et rares. Les elfes présentèrent Oblius au chef du village et lui firent leurs adieux. Le jeune centaure fut bien accueillit par sa nouvelle tribu et devint le nouvel élève du maitre chaman. Ce que Oblius ne savait pas c’était que son maitre l’avait vu dans une de ses visions et avait demandé aux elfes de le mener jusqu’ici. Le vieux chaman sentait en Oblius un grand potentiel et un amour profond pour la vie. Ainsi débuta le long et fastidieux apprentissage du centaure.
Il fallut dix ans, dix longues années pour qu’Oblius ait tout apprit. Il était maintenant plus sage et plus puissant que son propre maitre. Ce dernier mourut d’ailleurs l’année même où Oblius eut finit son apprentissage, comme s’il avait attendu ce moment pour partir. Ainsi, le centaure devint le nouveau chaman du village. Mais les paroles de sa mère lui revinrent à l’esprit : « Quand tu seras prêt… ». Maintenant, il l’était. Il savait pertinemment que sa mère était morte, car il avait eut une vision de sa mort durant un exercice, mais il voulait sauver sa tribu. Il n’y avait qu’un seul remède : détruire la graine qui les rendait ivre de sang et de haine. Son propre père. Ainsi le nouveau chaman quitta son village et promis de revenir avec ceux qui auront bien voulu le suivre. Les elfes revinrent à son appel pour le guider une nouvelle fois. Ils lui apprirent que son père n’était plus qu’une ombre maudite, gouvernée par la soif de sang et de mal. La terre de ses ancêtres était souillée par la guerre et le combat. Il fallut à nouveau deux mois pour le voyage de retour.
Oblius laissa ses amis à la frontière du pays des centaures et leurs dit de l’attendre. Il entra dans des terres ravagées par la faim, stériles et brulées : la guerre et la folie avait fait son œuvre. Il atteignit enfin son ancien village. Personne ne le reconnut tant il était beau, propre et grand. Ses frères de sang l’accueillirent avec suspicion et méfiance. Ils le conduisirent à la tente du chef. Ce dernier reconnut son fils du premier coup d’œil. Une rage sanglante s’empara de lui.
- Tu es revenus traître ? Comment oses-tu ? Tu es le déshonneur de la tribu, un exilé ! Jamais je ne te cèderai le trône, même dans la mort.
Les autres centaures comprirent alors de qui il s’agissait. Une lueur d’espoir vint les éclairer, car ils étaient las de bataille et leurs yeux s’étaient à leur tour ouvert aux atrocités commises. Mais personne n’avait osé se révolter contre le chef qui était certes vieux mais dont la folie donnait une puissance sans pareille. Oblius répondit :
- Je ne suis pas venu me battre, je viens juste chercher ceux qui veulent partir avec moi. Vous êtes tous les bienvenus. Je fais partie d’un nouveau village où la guerre n’existe pas et où vous ne serez pas gouverné par un fou.
Jamais personne n’avait osé parler du chef ainsi. Ce dernier poussa un cri :
- Tuez-le ! Abattez ce traître !
Aucun ne bougea. Une grande envie de partir avec leur prince les tenait : il était si noble et si beau. Droit et juste. Oblius ne prononça pas un mot de plus. Il se retourna et s’en alla en direction de la frontière où l’attendait les elfes. L’un après l’autre, d’abord hésitant, chaque centaure se mis dans sa trace. Un long cortège se forma et le vieux chef demeura seul dans son village : déboussolé et affolé. Comment son royaume pouvait-il s’effondrer ainsi ?
Le cortège avançait bien et aucun incident ne vint perturber la marche des centaures. Mais soudain, un cri de rage et de folie meurtrière s’éleva dans le village derrière. Un cri si puissant qu’il stoppa net la file. Personne n’osait plus bouger. Un bruit de tonnerre se fit entendre : un galop rapide et puissant. Tous se retournèrent pour voir le vieux chef galoper à pleine vitesse. Il remonta la file sans problème, sans s’arrêter. Son visage était défiguré par la haine. Il arriva en tête du cortège et leva son puissant bras muni d’une lourde épée.
- JAMAIS !!! cria-t-il salivant telle une bête assoiffée de sang. Le bruit de métal pénétrant dans la chaire monta au ciel. Le vieux roi était arrêté net, une lance à travers le buste, son fils qui la tenait fermement, le visage fermé et impassible. Une larme ne put être retenue et tomba au sol en même temps que le corps inerte du fou. Tout était fini.
Oblius, avec l’aide des elfes, mena sa tribu dans la grande plaine encerclée par les montagnes. Ils furent accueillit avec bonté et joie. Cela faisait longtemps que les centaures n’avait connu l’amitié de leur propre race. Un grand banquet fut installé et la fête commença.
Les centaures de la vielle tribu voulaient avoir Oblius comme chef, mais celui-ci refusa et proposa d’unir les deux tribus sous une seule bannière. Tous acceptèrent et le chef resta celui qui gouvernait la tribu de la grande plaine. Oblius devint son second et plus proche conseillé durant de nombreuses années mais se détourna vite de la vie politique pour s’orienté vers la nature et la formation de nouveau chaman. Aujourd’hui encore, Oblius est très respecté et apprécié par ses congénères et les elfes. Il entretient de très bonnes relations avec les autres races et le chef insiste toujours pour l’envoyer en voyage diplomatique avec elles. Oui il n’y a rien à dire, ce centaure mène une belle vie.
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Que pensez-vous de lui ? : J’aime beaucoup l’histoire, le monde et la possibilité de créé des classes, religions ou objets. L’arrière plan est très bien décoré aussi.
Une idée pour l’améliorer ? : Des images plus grandes pour les différentes zones et peut-être changer les petites images « Nouveaux messages » et « Pas de nouveaux messages », sinon tout est parfait ^^
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