Enquête sur Flocon

Invité

Ce qui suit est un rapport confidentiel sur le dénommé Flocon Caeruleus. Il recoupe toutes les informations retrouvées sur lui bien que l’histoire à dut être reconstitué par d’autre source tenant compte de l’imperméabilité du sujet à ce propos. Il semble être traumatisé, et ce à juste titre. Il est conseillé de ne pas évoquer l’incident en sa présence. L'enquête est toujours en cours et elle suivra ses moindres déplacements grâce à votre serviteur.

Nom : Flocon Caeruleus
Groupe : Frontalier
Race : Oublié
Métier : Sensoushi
Divinité : il est athé pour le moment
Niveau : 0
Description physique : De stature assez moyenne, Flocon possède une démarche légère et noble si caractéristique de ses origines, et qui font honneur à son prénom. Il est svelte et élancé, et ses mouvements sont assez gracieux pour un homme. Les humains pourraient presque le considérer comme efféminé. Son visage est fin et son nez aquilin. Ses cheveux sont d’un bleu azure et ses yeux, étincelants d’intelligence et de ruse, sont d’un bleu acier. Il a beau sourire souvent de ses belles dents blanches, c’est une impression de tristesse qui se dégage de son visage en général. Ses ailes sont assez grandes et volumineuses, même quand il les replie dans son dos. Elles sont constituées de minuscules écailles bleues en losange. Sa peau est laiteuse, mais c’est là un attribut normal chez les siens.
Description mentale : Il n’est jamais facile de résumer en quelques mots les esprits complexes et tortueux. Flocon a beaucoup souffert dans sa jeunesse, notamment suite à la perte de sa famille, et cela l’a assez insensibilisé jusqu’à lui donner une vision utilitariste qui frise parfois avec la pensée assez abject de “la fin justifie les moyens”. Toutefois, il reste sensible à la détresse d’autrui et n’hésitera jamais a aider les orphelins, comme il se retrouve en eux. Malgré cette tristesse intérieur, Flocon est quelqu’un qui sourit beaucoup et qui donne l’impression de souvent s’amuser. Son rire est un masque pour lui, pour cacher ses vrais sentiments du monde extérieur. Une sorte de coquille. Il est rare qu’il se dévoile à des inconnus, et il ne fait pas facilement confiance aux gens. Il a beau être persévérant, il être profondément pessimiste et il peut avoir des accès de cynisme assez poussé. Il est assez analyste, et réfléchit souvent à l’ensemble des choix qui s’offre à lui.
Ses dons :
La duplication : Ils peuvent créer entre 1 (débutant ou niveau 0) et 15 clones (niveau 15) matérielles possédant la même force que l'originale. Une fois qu'ils disparaisse après un coup violent, leur expérience acquise va directement à l'original. C’est une compétence spéciale de la classe Sensoushi.

Etre Glacial : Flocon peut diminuer la température d’une partie de son corps ou d’un corps qu’il touche de manière encore plus importante que son don naturel. La température atteinte, la diffusion du froid dans le corps en question et la rapidité du processus dépendent du niveau de maitrise atteint. A son niveau actuel Flocon peut geler de l'eau assez aisément en petite quantité et provoquer des engourdissement. Des vêtements chauds suffisent à contre-carrer complètement l'effet, et de simples effets permet de s'en protéger partiellement. Pour l'instant il n'est pas capable de geler d'autre matériau aussi aisément, il peut juste les refroidir sans grand effet.C’est une compétence passive qui dérive de sa particularité naturelle.

La résistance au choc : Après avoir observé les golems, les Sensoushi trouvèrent à moyen de durcir leur peau. Au niveau 0, la défense est aussi puissante qu'une armure de niveau 0. Au niveau 15, la défense est aussi puissante qu'une armure de niveau 15. C’est une compétence passive de la classe Sensoushi.
Sa triste histoire : Flocon n’a pas toujours été l’être triste qu’il est désormais. Il fut un temps où il était joyeux et très heureux. Ce temps là remonte à quelques années. Il y a six ans de cela, il vivait dans son village natale, situé dans la chaine de montagne de Burn, avec toute sa famille. Ils étaient loin de toute autre civilisation et de toute façon son peuple ne prenait pas contact avec les autres. Flocon avait toujours le sourire aux lèvres, mais un véritable sourire qui venait du fond de son coeur. Il habitait dans la partie nord des résidences, la partie pour les jeunes hommes, adaptée à leur froid. La partie sud était occupée par les jeunes filles aux tempéraments de feu, et était souvent sujet à des incendies bénins. Au centre vivaient les adultes, en promiscuité avec les deux parties complémentaires. Rien jusqu’à présent ne laissait entrevoir le destin tragique qui allait prendre place lors de l’invasion. Flocon avait à peine douze ans, et son monde allait tragiquement basculer dans les ténèbres et la tristesse.

Cette après-midi là, les adultes semblaient plus nerveux que d’habitude. De nombreux éclaireurs s’étaient envolés sans revenir. Les enfants furent interdit de vol, malgré la saison des hauts vents qui rendait l’exercice particulièrement amusant. C’était un sport très en vogue. Flocon en fut très fâché et il partit bouder dans son igloo. Toutefois, cela ne fut pas long et il se remit à jouer au sol avec ses amis et sa soeur jumelle, Flamme. Les jumeaux étaient rares dans leur tribu, et ils s’entendaient à merveille bien que la route était parsemé de dispute régulière typiquement adolescent.

Il n’aperçut pas le seul éclaireur survivant ensanglanté qui vola directement jusqu’à la hutte du chef, après tout il n’avait pas une meilleure vision que les gens de son peuple myope. Il entendit par contre des voix s’élever de la bâtisse. Il passa à côté sans s’en soucier le moindre du monde. Il devait participer à un concours de sprint, et c’était à ses yeux la seule chose importante cette après-midi là. Il ne devait pas perdre la face devant ses amis, ce qui malheureusement arriva lorsqu’il se classa avant-dernier, juste devant Slug-le-lent.

Il ne se posa pas non plus de question lorsque les mineurs rentrèrent tous au village sous l’ordre du chef. Cela était un acte jamais vu jusqu’à présent. Néanmoins, la jeunesse est ainsi faite qu’elle se désintéresse totalement des affaires des grands. Et après tout aucun adultes ne voulut inquiéter les gosses des tristes évènements.

Le soir, toutefois, sa perspective entière du monde changea. Il entendit des cris et des pleurs. Son père entra dans sa chambre froide et lui dit de partir rapidement du village en direction de l’Est. Il lui dit aussi de ne pas essayer de revenir avant de l’embrasser fortement. Il était en habit de guerrier, et sa lance était trempée de sang. Il sortit en catastrophe de la maison pour vaguement distinguer, dans l’obscurité de la nuit, des silhouettes coururent dans tous les sens. Certaines s’agitaient un instant avec d’autres avant de tomber inerte au sol, inanimée. Mortes.

Flocon glissa par terre sur une substance huileuse et grasse. Elle avait un gout cuivré... Du sang. Un gosse de dix ans gisait à ses côtés. Il se faisait tabasser par une créature hideuse qui semblait y prendre bien du plaisir. Il crut reconnaitre son petit frère, bien qu’il était difficilement reconnaissable dans son état de charpie.

Ses jambes tremblèrent et il se mit à marcher vers la sortie du village en titubant. Il entendit des bruits de pas derrière lui. Prit de panique, il déploya ses ailes et s’envola à travers les pics rocheux. Un javelot se planta dans sa cuisse et il hurla de douleur. Il continua toutefois de voler malgré sa souffrance, dans un état second où tristement, il se rendit compte qu’il n’allait probablement plus jamais revoir ses parents. Ce fut un choc. Il en perdit la notion de temps. Il vola plus longtemps qu’il n’avait jamais voler auparavant, jusqu’à en perdre conscience à basse altitude.

Il rouvrit les yeux dans un lit, entouré de moines Sensoushi. Sa plaie à la cuisse était pansée, il restait toutefois celle de son coeur qui jamais n’allait se refermer. Les moines l’éduquèrent selon l’enseignement normal, bien qu’il y eut quelques complication à cause de son don. Les corps à corps avec lui finissaient avec autant de bleus que d’engelures. Ils finirent par prendre l’habitude de l’affronter en tenu d’hiver avec des moufles et un gros manteau. Ils furent pour lui une seconde famille pendant six ans.

A son Dix-huitième anniversaire, il eut un rêve étrange. Il ne se souvint plus exactement de son contenu, mais il était persuadé d’une chose. Sa soeur, elle aussi, avait survécut. Il allait se mettre à sa recherche. Il fit ses adieux à ses frères spirituels avant de se mettre en route, un double magique de lui-même le suivant partout comme un petit frère, comme celui qu’il avait perdu à jamais.