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 Notes et contre-notes (Melpomène)

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MessageSujet: Notes et contre-notes (Melpomène)   Notes et contre-notes  (Melpomène) EmptyLun 7 Juil - 20:49

Notes et contre-notes  (Melpomène) Mel2is9



Dans les ruelles sombres, des bruits circulent, des rumeurs naissent, se propagent, puis meurent. Sachez que tout ce que vous lirez ici n’est pas vérifié. Sachez que tous ces mots demeurent des mystères pour ceux même qui les ont prononcés pour la première fois. Ne vous fiez à rien. Ne croyez rien

Notes et contre-notes  (Melpomène) Melbarreyv1


Nom : Melpomène

Groupe : Sombre

Race : Félin

Métier : Espion sanglant

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Description physique : La question serait probablement plus simple si quelqu’un avait déjà eu l’occasion de la voir depuis moins de 10 ans. Mais puisque vous insistez, peut être est-il possible de vous donner un petit aperçu de son allure générale, si tant est que l’on puisse décrire une ombre.
De taille relativement moyenne, plutôt petite s’il fallait vraiment entrer dans les détails, on peut qualifier la silhouette de cette ombre comme étant relativement fine, malgré les imprécisions dues à la cape dont elle ne se sépare pas. Quand l’éclairage le permet, on est en mesure de discerner une peau qui semble de porcelaine, de même que de grands yeux entièrement blancs qui terrorisent ses victimes. Ses cheveux s’échappent parfois de son capuchon, arborant leur couleur qui hésite entre le rouge, le roux et le châtain. Enfin certains prétendent que ses mains sont trop poilues pour être humaines, d’autres que la douceur de sa peau et généralement la dernière chose que l’on peut sentir avant de passer de vie à trépas.

Description mentale : On la décrit comme violente et sanguinaire. Il parait que seul le meurtre la repaît. Son âme serait aussi noire que la nuit, et son sadisme n’aurait pas de limite. Voila la réputation acquise dans les tréfonds des villes.
On dit qu’elle aime à faire souffrir lentement ses victimes avant de les achever. Sans nul doute, elle a du passé reine dans l’art de la torture, aussi bien physique que mentale, surtout mentale. Sa dernière proie serait restée une journée entière le ventre ouvert, pendant que son bourreau lui expliquait calmement comment il tuerait sa femme devant les yeux de ses enfants, avant de les obliger à s’entretuer pour gagner le droit de s’échapper, mais de finalement achever le gagnant aussi. En bref, elle passe pour un vrai monstre, et même si peu la connaissent pour le moment, la terreur qu’elle leur inspire suffit amplement à satisfaire sa solitude.

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Vos trois compétences de base :

Pattes de velours : Elle peut changer la forme de ses avant-bras, passant de mains parfaitement humaines à des pattes de chat dont les griffes forment des armes de choix.

Cécité : Ses yeux de félin sont à la fois un atout considérable, mais aussi de dangereux inconvénients. En effet, bien qu’ils lui permettent de voir dans le noir, ils luisent à la moindre source de lumière. Sa longue période durant laquelle on lui banda les yeux lui permit de développer tout particulièrement son ouïe. Depuis, elle a pris l’habitude de parfois se battre les yeux fermés. Ceci explique la rumeur sur ses yeux blancs…

Empathie : Elle est dotée d’un don d’empathie envers ceux qui la touchent. Elle peut ressentir leurs émotions. En retour, un contact avec une personne lui offre la migraine. C’est pourquoi elle a pris l’habitude de découvrir le moins de peau possible, depuis ses mains gantées, jusqu’à son visage masqué.

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Histoire, vécu : Le soleil ne parvenait à percer la couche de nuage. L’atmosphère était glauque, presque inquiétante. Pourtant, comme chaque jour, la vieille femme s’était installée sous le porche d’une bâtisse à l’aspect quelque peu délabré. Se courbant plus que nécessaire, elle sortit le petit sac qu’elle déposait toujours devant elle et commença sa plainte incessante. Une ombre encapuchonnée passa devant elle sans même lui jeter un regard. Il en passait tous les jours des semblables, pourtant la vieille femme eut besoin de connaître celle-ci. C’est pourquoi, sans un mot, elle attrapa son bras. La dernière chose qu’elle vit avant de partir dans son délire fut un regard jaune voilé par la surprise.

Commença alors la lente réminiscence des souvenirs que l’on croyait oubliés mais qui pourtant demeure pour toujours enfouis en nous.

Un village. Calme. Des parents. Attentionnés et aimants. Une toute petite enfant, parée de superbes oreilles rousses au pelage soyeux et d’une longue queue de couleur semblable qui s’agite tranquillement pendant son sommeil. Une petite féline à n’en pas douter. Elle tiraille ses longs cheveux roux dans un rêve qui semble agité. Soudain, deux yeux d’ambre s’ouvrirent. On eut pu croire que la douce enfant se mettrait à pleurer. Point du tout, un doux ronronnement s’éleva dans l’air.

L’image se ternit, les couleurs perdirent de leur éclat, jusqu’à devenir grisâtre. Quel était donc cet appauvrissement de l’image ? Les yeux de l’enfant voyaient ainsi. Que cela devait être triste de ne pouvoir apprécier l’azur du ciel. Puis petit à petit le paysage se modifia, la vision s’affina, et la palette de gris devint infinie. Une telle nuance dans les contrastes, une telle précision, c’était incroyable. Qui aurait cru qu’une simple pomme aurait pu être si riche en variante de couleurs.

L’image s’assombrit, laissant place au noir. Le choc est si violent. D’une telle richesse passer à une telle pauvreté. Comment cela se peut-il ? Puis elle sent l’étoffe qui lui couvre les yeux. L’étoffe tellement serrée qu’elle lui comprime le crâne, lui tire les cheveux, la rend amère, triste. Voila plusieurs mois déjà qu’elle est enfermée dans le noir. Peut être dehors le soleil brille-t-il, peut être la lumière l’entoure-t-elle. Mais elle n’y voit rien. Oh forcément son ouïe n’en est que bien meilleure. Mais à quel prix ! Son corps meurtri lancine son esprit. Sans cesse, sans trêve, sans repos. Comment tout ceci a-t-il commencé ? Un visage inconnu au dessus d’elle. Il l’avait réveillé en sursaut, l’avait chargée sur son épaule et emportée au milieu d’autres visages inconnus. On s’était moqué d’elle, avait beaucoup ri sur ses oreilles et sa queue. Qu’y avait-il de si drôle ? Son papa et sa maman avait les mêmes, elle l’avait bien remarqué elle ! Alors pourquoi eux n’en avaient pas ? Pourquoi n’étaient-ils pas normaux ? Ils se moquèrent longtemps d’elle, tirant sa queue ou bien criant dans ses oreilles. Elle n’étaient pas sourde, quel intérêt de le faire ?

Puis ils s’étaient attaqués à elle.


Toujours le noir. Son oreille lui faisait mal. Elle était sure qu’il en manquait une partie. Elle avait bien senti la lame mordre sa peau. Ses longs cheveux sur lesquels on la complimentait si souvent devaient être emmêlés. Elle pensait que jamais ils ne retrouveraient leur beauté d’origine.

Depuis combien de temps était-elle enfermée ici ?

Les heures défilaient, insaisissables. On la nourrissait quand on y pensait. Pas de repas fixe, donc aucun moyen de s’y retrouver.
Si longtemps, cela faisait si longtemps qu’elle était là. Sa propre odeur lui répugnait, de même que sa seule présence. Si longtemps qu’elle n’avait plus qu’elle. Elle parlait seule parfois. Sa voix la rassurait. Parfois elle parlait mais ne s’en rendait pas compte. La folie envahissait peu à peu son âme.
L’homme revint ce jour là. Il était déjà venu plusieurs fois. Il la touchait, lui murmurait des choses. Elle avait mal à la tête à chaque contact. Elle ressentait un désir qui n’était pas sien. Cela lui faisait mal. Elle ne comprenait plus. C’était la seule présence extérieure qu’on lui accordait. Il lui faisait mal. Elle ne comprenait pas. Ce jour là, il mourut. Et quand elle sortit, ses mains étaient couvertes de sang. Elle arracha son bandeau.


Ne pleure pas petite fille.
Ton courage est intact, ta force en est plus grande.
Ne pleure pas petite fille, jamais plus tu n’auras peur.



Une rivière. Un reflet. Est-ce la petite fille qu’elle était ? Une jeune femme, à peine sorti de l’adolescence. Les cheveux plus longs que jamais, les yeux éteints. Mais dans ses traits ont pouvait discerner ceux de celle qu’elle avait été. Plus jamais elle ne subirait d’enfermement. Plus jamais elle ne se laisserait manquer de respect. Dans la seule clarté du clair de lune, elle éclata d’un rire dément. Elle était démente.

Elle apprit à se battre au grès de combat de rue. Si parfois elle manquait de force, elle se rattrapait par son agilité, et n’hésitait pas à user de coups bas, ainsi que d’une nouvelle astuce qu’elle avait découvert : ses griffes. Très vite, elle se fit une petite réputation dans les bas-fonds de la ville. Mais cela ne lui suffisait pas. Elle voulait du pouvoir. Elle voulait se venger de cette enfance qu’on lui avait volée. Elle voulait la mort.


Petite fille blessée, je te comprends.
Ne pleure pas.
Petite fille blessée, ne te cache pas, tu es belle, tu es forte, crois en toi.



Très vite, elle prit l’habitude d’arpenter les rues avec une vieille cape miteuse et un capuchon troué. Puis elle commença à travailler contre de modestes sommes. Assassinat, espionnage, meurtre, vol, tout lui convenait. Mais la seule pensée de travailler sous les ordres d’un autre la hérissa vite.

Elle quitta tous ses commanditaires, tuant sans regret ceux qui s’opposèrent à elle. Seulement, elle ne pouvait plus supporter son image. La douce enfant qu’elle avait été était morte. Une meurtrière avait vu le jour. Une espionne Sanglante.

Un masque vint bientôt prendre place sur son visage. A partir de cet instant, plus personne ne put se vanter de connaître ses traits. Elle était dangereuse, elle était violente, elle criait vengeance. Seulement ne connaissant pas ses propres bourreaux, elle décida que le reste des êtres devaient en pâtir.

A cet instant, la vieille femme sut qu’il était trop tard. Toute à sa découverte de l’autre, elle avait oublié qu’elle était en danger. Maintenant elle était morte. Plus que quelques secondes.


La dernière chose qu’elle vit avant de sentir les griffes lui trancher la gorge fut un regard ambre qui semblait teinter de regrets.


Petite fille ne pleure plus. Tu auras ta vengeance.

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