Bonjour messieurs dame ! Vous pouvez m'appeler Za ! Évidemment, il s'agit d'un pseudonyme. C'est aussi le seul nom qui ait un sens puisque c'est le seul que j'aie choisi.
Je fais parti des Peuples Frontaliers. Je n'ai jamais pris part à cette lutte contre les sombres.
Ouvrez bien les yeux ! Voyez ? Mon oreille est pointue ! Alors, cessez de le demander, je suis un elfe !
Mon métier ? Arf... Quel malheur pour un barde que de découvrir son anonymat !
Je n'ai pas de dieu ! Ils ont peut-être créé le monde, mais ce sont mes parents qui m'ont engendré !
Ma description physique ? Quoi ? N'avez-vous point d'yeux pour me voir ? Bon, puisqu'il le faut... Comme vous pouvez le voir (ou peut-être pas, apparemment), je possède les caractéristiques communes aux elfes. Mes cheveux arrivent légèrement plus bas que mes épaules. Les gens disent que mes yeux, vert émeraude, brillent d'énergie : mon regard suffit à convaincre que j'aime la vie. Vous avez forcément remarqué, je suis plutôt grand pour ma race (1,70m). Oh, et ma voix, elle n'est pas mal, non ? Lalala lala laaaaaaa !!!!
J’aime avoir une tenue vestimentaire, contrairement à certains compatriotes. Ça facilite la vie en publique. Oh, j'aime bien le vert (émeraude) et le bleu (royal). En Touran, je porte ma longue cape bleue, pour me tenir chaud.
Ah, enfin une bonne question ! Ma description mentale :
Bon, évidemment, je suis un génie, mon intelligence surpassant de loin celle du plus grand archimage de tous les temps. J'aurais pu prendre sa place, mais ç'aurait été trop aisé. Vous m'imaginez, avec les pouvoirs rassemblés des quatre éléments ? Quoi, j'exagère ? Peuh ! Moi ? Jamais ! [Za aime bien l'hyperbole ] Non, sans rire [Là, il est sérieux], je ne suis pas idiot, loin s'en faut. J'arrive à damner le pion à bien des gens. Je me passionne pour les histoires. Des connaissances, des actions et des expériences misent ensemble, à la portée de tous ceux qui savent les saisir ! Oh ! Y a-t-il des musiciens ici ? J'adooore la musique ! Je joue moi-même du violon ! Et pas qu'un peu, croyez-moi ! Je me débrouille aussi avec beaucoup d'autres instruments, mais la liste serait bien trop longue. Quoi ? Je m'écarte du sujet ? Ah, oui... la description mentale. C'est tout moi ça. Dès que j'en ai la chance, je me mets à parler de toutes sortes de choses. Je ne vous ennuie pas, tout de même ? Je détesterais ça ! Tiens, les choses que je détestent. Oui, c'est dur à croire, mais je n'aime pas tout ! D'abord, je déteste qu'on nuise à la nature. Je suis un elfe après tout. Et mes yeux ne mentent pas ! J'aime la vie ! Donc je n'aime pas ce qui lui nuit ! Surtout lorsque la vie concernée est consciente ! À mort les assassins, mouahahah ! Hum... non. Pouvez-vous oublié la phrase précédente ? Certaines circonstances peuvent me rendre tolérant. D'ailleurs, il est naturel de tuer pour se sauver. Bon, assez, passons au point suivant.
Aahhh !!! Enfin ! Un de mes passe-temps favoris. Vous voulez quelle histoire ? Mon histoire ? Vraiment ? Quel bon choix ! Tenez, je pourrais la conter comme je vous parle, mais je vais plutôt la narrer. Sans dialogue, puisque dans cette histoire, ils l'allongeraient sans y apporter.
L'histoire commence, comme il se doit pour tout elfe, par la naissance d'une nouvelle vie en la Forêt Iswial. Toujours comme il se doit, ses parents lui donnèrent un nom, nom choisi, fait plutôt absurde, avant même ladite naissance. La première année de cet elfe, celle où l'enfant est encore inconscient de ce qui se passe, vit un premier drame : ses parents, lors d'un voyage lointain, furent tués par de sombres créatures. L'enfant fut recueilli par des humains de la région. Ignorant son nom, ils l'appelèrent le "petit".
Les années passant, le petit grandit. C'est une enfance de labeur aux champs et de jeux avec les enfants des champs voisins. Son jeu favori était d'inventer des mondes peuplés de créatures mystiques et d'en raconter l'histoire. Sa vocation était déjà tracée... C'est à cette époque, en côtoyant ses voisins, que le "petit" réalisa que, justement, le "petit" n'était pas un nom. Demandant l'explication à ses parents, il eut droit à sa propre histoire. Après peine et réflexion, il se choisit un vrai nom. Il voulait un nom frappant, un nom qu'on peut crier. Un nom court. Il prit donc deux lettres, la première et la dernière. Ne se sentant pas l'âme d'un magicien, il en inversa l'ordre pour obtenir Za.
Plus tard, un oncle devinant un talent inné pour la musique, lui offrit son violon. Bien sûr, il lui enseigna à jouer de cet instrument fabuleux.
Bref, malgré un début dramatique, Za eut une enfance heureuse. Hélas, ce qui devait arriver, arriva : ses parents adoptifs (Maman et Papa de leur nom), déjà âgés lorsqu'ils l'avaient recueillit, moururent. En tant qu’elfe, Za était encore très jeune. Il demeura sur la terre de ses parents quelques mois. Un jour, deux troupes passèrent dans le village tout près : un cirque modeste et des soldats fanfaronnant. Il y eut des jeux d'adresse au cirque. Za participa, de même que les soldats. Ceux-ci, impressionnés par son adresse hors norme, proposèrent de l'enrôler. D'abord fasciner par les armures étincelantes et les magnifiques épées, Za accepta. Il appris les rudiments du combat, puis le but de cette troupe : tuer. Dégoûté, Za les quitta sans un regard en arrière.
Cependant qu'il apprenait à tuer, il profitait de ses pauses pour admirer le cirque et discuter avec ses artistes. Il eut l'idée de les rejoindre. Face à un refus net, Za proposa une démonstration de ses talents : il inventa des mondes par sa voix et son violon. Constatant un talent brut, le patron céda, ajoutant que beaucoup de travail serait nécessaire avant de gagner un salaire autre que sa pitance. Comme il était adroit, il devrait faire de la jonglerie et de l'équilibrisme en plus des contes et de la musique. Et, comme le patron l'avait vu suivre ses leçons de combat, il devrait participer à la défense du cirque. Avec un serrement de coeur, Za accepta ce compromis.
Voilà, cher public, mon histoire. J'ai en effet aidé à tuer quelques animaux qui nous ont attaqués. Oh, je suis loin d'être un combattant hors pair, mais je me défends. Mais cela eut aussi d'autres avantages : j'ai appris beaucoup : des contes, de la musique. J'ai aussi voyagé de par le monde. Et, surtout, j'ai compris que certaines choses valent qu'on se batte pour les défendre. Maintenant, je suis seul de mon équipage. J'arrive à attirer mon propre public. Je me dirige à présent vers ma forêt natale, pour la première fois.
Mais ce n'est pas fini, ce n'est qu'un début. J'aimerais, si vous le permettez, continuer mon histoire avec vous.
Quoi ? Trois ? Vous vous moquez ! J'ai bien plus que trois compétences ! Pas le droit !? Mais voyons, c'est plus fort que moi ! Bon, puisque je n'ai pas le choix...
D'abord, j'ai un très grand charisme (n’est-ce pas ?) En fait, j'appellerais ma première compétence Influence ! Je possède la faculté d'influencer les émotions des gens ! Bon bon, je l'admets, je ne suis pas encore capable de rendre amicale une dragonne en fureur. Je peux par contre calmer une légère nervosité, transformer une colère en fureur ou une grande joie en euphorie. En fait, tout dépend des circonstances. Je dois avoir un moyen pour interagir avec ma "victime". Si je n'arrive qu'à communiquer par geste, l'effet sera beaucoup moins grand que lorsque j'ai l'occasion d'entamer le dialogue. Bien entendu, l'effet peut être impressionnant lorsque je sors mon violon. J'évite de le faire face à une créature enragée qui cherche à m'égorger... D’ailleurs, je ne décide pas si je réussis, les êtres pensant conservant toujours leur libre-arbitre.
Ce n'est pas tout ! Je possède aussi une dextérité hors norme ! Elle me confère une aisance avec les armes de jets (j'adore les compétitions de fléchettes !) et je grimpe aux endroits les plus inusités. N'essayez pas de me déséquilibrer, c'est en vain !
Enfin, j'ai une troisième compétence. Sûr que je la prends ! Vous m'en laisser si peu ! Je la comprends peu et je ne la maîtrise pas parfaitement. J'arrive, lorsque je me concentre bien, à créer un nuage rouge, un brouillard mystérieux couleur capucine. C'est pratique quand je conte des histoires, ou pour me cacher. Malheureusement, il ne me suit pas comme une cape : il reste stagnant. J'arrive à faire varier sa grosseur de la longueur d'un bras jusqu'à la grandeur de deux personnes. D'où me vient ce talent ? J'ai toujours pu faire ça... Ça doit être en rapport avec mes ancêtres... Toute une histoire, j'imagine ! Bon, je l'avoue, ce n'est pas un super pouvoir, c'est un mélange de potions, découvert dans un village en voyageant...
Sujet: Mémoire de Za : conte du conteur