Histoires, chants, contes, anecdotes...
[Certaines chansons sont inspirés ou prises de vrais chansons. Une référence est notée au bas pour chacune d'elles]
Voici quelques histoires et anecdotes que vous auriez pu entendre. Il y a aussi quelques chants que vous auriez pu voir Cathyssia interprétée.
Libre*
Les nuits sont si belles
Même sans son amour
La vie est si cruelle
De l'avoir laissée me prendre dans son piège
La vie est si cruelle
De m’avoir laissé l’aimer
Libre
À quoi ça sert maintenant ?
Libre
Quand mon cœur se déchaîne
Je l’aime
Même s'il m’a fait captive
Libre
Mais plus envie de l’être
Juste d’être à lui
Sans même le connaître
Libre
Libre, mais pourquoi ?
Si au bout du compte
On ne peut choisir
Libre
À quoi ça sert maintenant ?
Libre
Quand mon cœur se déchaîne
Je l’aime
Même s'il m’a fait captive
Nos deux vies qui se séparent
Un jour seront-elles unies ?
Oh ! J’aimerais tellement y croire
Même s’il me faudrait donner ma vie
Pour réécrire ce bout de l'histoire
Libre
À quoi ça sert maintenant ?
Libre
Quand mon cœur se déchaîne
Je l’aime
Même s'il m’a fait captive
Je l’aime
Comme la nuit aime le jour
Je l’aime
Et j’en meurs chaque jour
Et j’en meurs chaque jour…
Lune*
Lune
Qui là-haut s'allume
Sur les toits de Palamis
Voit
Comme une femme peut souffrir d'amour
Bel
Astre solitaire
Qui meurt
Quand reviens le jour
Entend
Monter vers toi le chant de la Terre
Entend
Le cri d'une femme qui à mal
Pour qui
Un million d'étoiles
Ne valent
Pas les yeux de l'homme
Qu'elle aime
D'un amour mortel
Oh, lune
Lune
Qui là-haut s'embrume
Avant
Que le jour ne vienne
Entend
Rugir le coeur de la bête humaine
C'est la complainte d'une bohémienne
Qui pleure
Sa détresse folle
Sa voix
Par monts et par vaux
S'envole
Pour arriver jusqu'à toi
Lune
Veille, sur ce monde étrange
Qui mêle sa voix
Aux choeurs des anges
Lune
Qui là-haut s'allume
Pour éclairer ma plume
Voit
Comme une femme peut souffrir d'amour
D'amour
AnecdoteLa troupe se trouvait à Banos lorsqu'ils aperçurent deux prêtres et un apprenti qui fixaient béatement Cathyssia (comme cela arrive souvent, eh eh eh). Tous trois étaient adeptes du dieu Hiluenn (dont un avait un sérieux penchant pour Gaélia). Ils tentèrent de faire la cours à Cathyssia, mais celle-ci les éconduit en les invitant à se joindre aux festivités du soir.
La troupe trouve le trio si cocasse qu'ils en écrivirent une chanson en l'honneur de la beauté de Cathyssia, mais aussi de se drôle de trio. Par ailleurs, l'apprenti choisit de ne pas suivre la voie de la prêtrise. Voici donc la chanson :
Belle*
Belle
C'est un mot qu'on dirait inventé pour
Elle
Quand elle danse et qu'elle met son corps à jour
Tel
Un oiseau qui étend ses ailes pour s'envoler
Alors je sens l'Abysse s'ouvrir sous mes pieds
J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitane
À quoi me sert encore de prier Hiluenn?
Quel
Est celui qui lui jettera la première pierre?
Celui-là ne mérite pas d'être sur Terre
Oh Koïar, oh laisse-moi rien qu'une fois
Glisser mes doigts dans les cheveux de Cathyssia
Belle
Est-ce un démon qui s'est incarné en elle?
Pour détourner mes yeux du Dieu Hiluenn
Qui a mit dans mon être ce désir charnel
Pour m'empêcher de prier la terre éternelle?
Elle porte en elle la chaleur du feu cruel
La désirer fait-il de moi un criminel?
Celle
Qu'on prenait pour une fille de joie, une fille de rien
Semble soudain porter en elle le sang divin
Oh Hiluenn, oh laisse-moi rien qu'une fois
Pousser la porte du jardin de Cathyssia
Belle
Malgré ses yeux turquoises qui vous ensorcellent
La demoiselle serait-elle encore pucelle?
Quand ses mouvements me font voir monts et merveilles
Sous son jupon aux couleurs de l'arc-en-ciel
Je jurais tout pour pouvoir être avec elle
Il est certain qu'elle ne peut venir que du ciel
Quel
Est celui qui détournerait son regard d'elle
Sous peine d'être changé en statue de sel?
Oh Père Gwyliam, je ne suis pas homme de foi
J'irai cueillir la fleur d'amour de Cathyssia
J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitane
À quoi me sert encore de prier Hiluenn?
Quel
Est celui qui lui jettera la première pierre?
Celui-là ne mérite pas d'être sur Terre
Oh Koïar, oh laisse-moi rien qu'une fois
Glisser mes doigts dans les cheveux de Cathyssia
De Cathyssia
Mon histoire*
Je suis toute seule encore une fois sans un ami, sans rien à faire
J'suis pas pressée de retrouver ma solitude et ma misère
J'attends que vienne le soir
Pour l'évoquer dans ma mémoire
Je marche seule et chaque nuit
Les rues de la ville m'appartiennent
Toutes mes pensées s'envolent vers lui
Et je mets ma vie dans la sienne
Le monde dort dans le noir
Je peux m'inventer mon histoire
Mon histoire, c'est un rêve qui commence
Dans les pages d'un conte de mon enfance
Les yeux fermés, mon prince enfin m'enlace
Et je prie pour que jamais son étreinte ne se défasse
Avec lui je ne suis plus la même
J'aime la pluie et quand on se promène
Nos deux ombres, comme deux géants qui s'aiment
S'allongent à nos pieds avec ma main dans la sienne
Je sais bien que j'ai tout inventé
Je sais bien qu'il n'est jamais à mes côtés
Et pourtant, je continue à croire
Qu'avec lui, j'écris mon histoire
Oui, je l'aime
Mais comme les nuits sont courtes
Au matin, il a reprit sa route
Et le monde, redevenu le même
À perdu ses couleurs et l'arc-en-ciel, son diadème
Oui, je l'aime
Mais je suis seule au monde
Un an durant, j'ai attendu une ombre!
Mon histoire est une coquille vide
Un rêve plein de douceur dont je n'ai jamais eu ma part!
Et, je l'aime
Oui, je l'aime
Oui, je l'aime
Toute seule dans mon histoire
- Citation :
- [*Référence :
- Libre ; Composée sur l'air de Vivre de Notre-Dame de Paris avec quelques-unes des paroles
- Lune ; Lune de Notre-Dame de Paris, avec quelques adaptations.
- Belle ; Belle de Notre-Dame de Paris, avec quelques adaptations
- Mon histoire ; Mon histoire de Les misérables, avec quelques adaptations]