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 Kumiko Setsuko. Intitulé du Journal : Le Rêve d'un Ombre

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MessageSujet: Kumiko Setsuko. Intitulé du Journal : Le Rêve d'un Ombre   Kumiko Setsuko. Intitulé du Journal : Le Rêve d'un Ombre EmptyJeu 29 Mai - 20:00


  • Nom :Son nom n'a d'autre répercussion chez les autres qu'une véritable sueur froide, un élan de peur et une fuite presque automatique enfin, dans la plupart des cas. Setsuko est la dernière née d'une famille de redoutables combattants, sa sœur, plus âgée qu'elle d'une année, n'est autre qu'une tueuse froide et connue sous le nom du Samouraï Mort, son frère ayant deux ans de plus qu'elle a disparut, ballotté de famille en famille avant de finalement suivre le chemin de sa sœur et de devenir un redoutable assassin connu sous le nom du Phénix et personne n'a jamais vu son visage car son frère est mort dit-on, s'ils savaient. A vrai dire, elle ne sait rien de sa famille, depuis ses cinq ans elle est séparée d'eux, donc bon. Maintenant, si vous souhaitez tester ce que je viens de vous dire, prononcez le nom de Kumiko dans une salle bondée, et vous verrez que le vide n'a jamais été aussi vide que ce que vous rencontrerez alors.
  • Groupe (peuple frontalier, sombre, lumineux) : Peuple frontalier, à savoir qu'elle aidera probablement en combattant un Sombre afin d'aider un Lumineux, peut-être fera-t-elle le contraire. Setsuko est imprévisible et reste étrange, quelqu'un de libre qui fait ce qu'elle veut, instable, elle préfère néanmoins s'occuper de ses propres affaires, aussi ne s'investit-elle pas dans des affaires qui ne la concernent pas directement.
  • Race : Humaine avant tout, les anges et autres lui apparaissent comme des créatures pleines de surprises et, en un sens, elle les admire sans que cela ne soit excessif. Elle les trouve beaux et belles, certes, mais pas au point de risquer stupidement sa vie, surtout si la personne montre à son égard une intension bélliqueuse.
  • Métier : Assassin ? Espion Sanglant ? Peut-être épéiste ? Ou Danseuse ? Personne ne peut le dire, peut-être les quatre à la fois puisqu'elle est aussi douée qu'une épéiste, qu'elle préfère la rapidité à la force tous comme les danseur, puisqu'elle peut espionner quelqu'un et le tuer pour le compte d'une personne l'ayant engagé par quelques miracles puisqu'elle ne loue généralement pas de service, répondant à des demandes lorsque l'envie la prend, Assassin pour ces mêmes raisons. Setsuko est avant tout une vagabonde, quelqu'un qui voyage et ne s'en lasse pas, quelqu'un capable de tout et rien à la fois...
  • Divinité (facultatif) : ///
  • Description physique (un minimum de 5 lignes) : L’élégance naturelle de Setsuko n’est pas la seule chose que l’on remarque chez elle au premier coup d’œil, en effet, chez elle tout est étrange et sort de la normale. Tout d’abord, elle n’est pas tout à fait grande mais n’est pas non plus très petite, dans la normale dira-t-elle, il s’agira sûrement de la seule chose chez elle qui ressemblera au commun des mortels, elle mesure donc plus ou moins un mètre et soixante centimètres, cela irait peut-être jusqu’à un mètre soixante cinq, à vrai dire sa taille réelle n’est pas connue, elle-même ne le sait pas car cela n’a que très peu d’intérêt pour cette jeune fille. Son visage doux aux traits élégants et rares ressemble étrangement à celui d’un ange, en effet, tout est très harmonieux, élégant et beau. Elle possède de grands yeux d’un bleu extrêmement profond et envoûtant que de nombreuses personnes qualifient d’abyssal, le mot est juste car la profondeur de son regard n’a d’égal que la beauté de ses traits. Souvent, ses yeux expriment une malice sans pareille mais si l’on regarde plus attentivement, l’on remarque généralement qu’une légère pointe de mélancolie est présente, cela étant pour la journée, la nuit, son regard change du tout au tout, en effet, si la journée il n’y a que très peu de tristesse, la nuit l’on n’y voit que cela, toute trace de malice ayant disparu, l’on a constamment l’impression qu’elle s’apprête à pleurer, il faut cependant la voir de nuit ce qui est extrêmement rare puisqu’elle évite toute rencontre humaine. Ses cheveux d’un rose flamboyant tombent en cascade le long de son dos jusqu’à atteindre le bas de son dos, une longueur tout à fait surprenante que nombre de gens remarqueraient en premier si la couleur ne les choquaient pas de prime abord. Quelques mèches glissent souvent devant son regard, voilant ce dernier à la vue des autres, il arrive que cela soit volontaire d’ailleurs. Elle est généralement vêtue d’une combinaison de cuire noir qui moule ses formes généreuses et ses courbes élégantes et raffinées, le cuir est souple et ne craque plus lors de ses mouvements c’est pourquoi l’entendre lors d’une approche est particulièrement difficile voir impossible. Etant une voleuse hors pair et une combattante redoutable, elle est donc très doué dans tout ce qui se rapproche de près ou de loin au silence à la discrétion et bien d’autre petites choses de ce style. Si l’on y regarde plus attentivement, l’on voit apparaître des manches, mais bien habile sera celui de les déceler car il s’agit des manches de nombreux couteaux, dagues et autres poignards disséminés au quatre coins et de recoins de sa combinaison, leur manche étant recouvert de lanière de cuir noir et leur lame dissimulé dans des poches se trouvant dans diverses endroits, jusqu’à sa cheville où l’on peut trouver une dague assez courte au tranchant redoutable…
  • Description mentale (un minimum de 7 lignes) : Setsuko est une ange à proprement parler, toujours d’un calme presque étonnant pour une jeune fille de son âge. Un sourire est toujours présent sur son visage bien que derrière de sombres pensées accaparent son esprit, ses yeux pétillent d’une énergie débordante car, en effet, elle est souvent en train de s’amuser. Elle est un peu étrange en réalité, il y a trois Setsuko en tout. C’est bizarre me direz-vous, mais c’est comme cela. Car elle change souvent de comportement, pouvant passer de calme et pensive à en pleine forme et amusante. Ensuite il y a la troisième qui est la face sombre de la jeune fille car, malgré les apparences, elle se sent seule. Le fait de ne pas avoir d’attaches quelques part la gêne, elle se sent délaissée, ne sachant que ces parents étaient morts elle pense qu’ils l’ont laissée parce qu’ils ne l’aimaient pas ou quelque chose comme sa. Cette personnalité on ne la voit jamais car elle ne la montre qu’une fois seule ou en présence de Shad bien qu’elle ne fasse que rarement appel à lui, sachant pertinemment ce qu’il lui dira et lui fera ensuite. L’emmener en ville. Pauvre ville d’ailleurs, Setsuko est une voleuse accomplie, ses mouvements rapides et agiles font que les commerçants ne voient leur perte qu’une fois qu’elle est loin. En somme, il vaut mieux garder les mains près de ses affaires en présence de la jeune demoiselle.
  • Vos trois compétences de base (détaillez les bien !) :

    - Le Pas du Loup : Technique qu'elle aura après lors de ses multiples observation des loups, admirant leur rapide agilité, l'adresse remarquable et pourtant la puissance de leur muscle. Majestueux, les loups attaquent en bande, armé de leurs crocs ils frappent au moment le plus inattendu après maintes feintes. Calquant ces mouvements sur les siens, elle mit alors au pôint une technique remarquabe et sauvage. Armée, alors, de deux dagues, elle ploie imperceptiblement les genoux, les muscles de ses bras et de ses cuisses contractés à l'extrême, tournant autour de son adversaire doucement, évitant les attaques éventuels, elle attaquera à un moment inattendu, rapide comme l'éclaire, les bras croisés, elle les décroisera dans un geste vif et précis, ouvrant les chair sans nul doute. Cette technique possède une faible chance de raté, étant précise, elle est basée sur la précision, la rapidité mais également sur la force, bien entendu les blessures peuvent varier, avec ou sans gravité, il est pourtant fort probable qu'elle réitérera son essaie s'il ne se montre pas convainquant. Avant sa véritable attaque surviendront probablement de nombreuses feintes, habiles et rapides, elles viseront tous un point précis avant, bien entendu, de se rétracter.

    La Danse Funeste : Le combat est une danse, plus le danseur est rapide et précis, plus ses pas seront appréciés et loués. Calme toi, offre l'élégance de tes pas à ton adversaire et par la même occasion, offre lui la mort ou le regret. Fermant les yeux, Setsuko inspira puis s'imergea totalement dans la Danse qu'elle allait offrir à son maître. Son corps s'apaisa, ses muscles se détendirent et devinrent fluides, au même titre que ses gestes. Devenant aussi rapide que le vent, aussi agile que la panthère qui s'élance, aussi précise qu'un lancer de couteau venant d'un maître, rien ne pourrait plus l'arrêter si ce n'est la victoire. Elle se mità danser, c'était un combat, certes, mais quiconque l'aurait regardé aurait parié à une danse, la danse de la mort, une danse funeste et le destin de son adversaire semble alors déterminé. Evitant toutes les attaques avec la grâce d'une danseuse, glissant le long du bras de son maître, elle frappa sans jamais le toucher pour ne pas le tuer, se retirant aussi insaisissable que le vent, la danse reprit. Ses pas ne faisaient pas de bruits, ses gestes étaient silencieux et accordé avec le vent, comme si ce dernier entourait Setsuko et lui permettait de faire ce qu'elle voulait. La Danse Funeste est une techniqe fascinante et remarquable dont la beauté n'a d'égal que sa dangerosité. Prenez garde, elle ne vous offrira qu'une danse, veillez à ce que ce ne soit pas la dernière chose que vous ferez...

    L'Eclat d'Argent : Simple et meurtrière. Setsuko se place face à son adversaire, détendue et calme, elle lève son katana à la hauteur de son visage, lame à l'horizontal. Eclat ? Eclat d'Argent, lumière fugitive courant lentement sur la lame, le vent vient se briser sur la lame, coupé dans un sifflement agréable à l'oreille, presque autant que la berçeuse d'une mère à son enfant. La lame brille. Un instant. Vive comme l'éclaire. Elle frappe. Précision mortelle, rapidité fascinante, elle ne rate jamais sa cible, ou en tout cas jamais le corps, peut-être dévié. Cette technique est essentiellement basée sur la rapidité et l'effet de surprise. L'éclat ne vient pas toujours d'un rayon de soleil ou d'un rayon de lune, on ne sait d'où il vient mais une chose est sûre : si jamais il vient à s'éteindre, veillez à ce que votre vie n'en fasse pas de même...
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MessageSujet: Re: Kumiko Setsuko. Intitulé du Journal : Le Rêve d'un Ombre   Kumiko Setsuko. Intitulé du Journal : Le Rêve d'un Ombre EmptyJeu 29 Mai - 20:01


  • Histoire, vécu (un minimum de 15 lignes) :

    D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours vécu dans l’orphelinat où je me trouve actuellement, à vrai dire je ne me souviens de rien avant mes cinq années. C’est peut-être la raison pour laquelle je ne connais pas mes parents, je ne me souviens de rien, en un sens c’est peut-être une bonne chose d’un autre côté, c’est un état qui me hante continuellement. Cela fait trois ans que je suis dans ce bâtiment de l’abandon, des tas de gamins de mon âge ont aussi été abandonnés par leurs parents, certains dans des circonstances dramatiques, d’autres pour des raisons financières. Moi je ne savais pas, parfois je me surprenais à imaginer ce à quoi ressemblaient mes parents, je les imaginais souvent doux et compatissants, des gens qui me prenaient dans leur bras à la moindre occasion. Au lieu de serrer deux corps chauds et rassurants, je serrais contre moi un doudou dont la provenance semblait pour moi évidente. Je l’avais depuis mon arrivée ici, en un sens c’est mon seul souvenir de ma vie d’avant et je le garde toujours avec moi, pas question de laisser aux autres l’occasion de me dépouiller de mon seul bien. C’est la seule chose qui me prouve que j’avais des parents avant, sinon comment aurais-je pu avoir un doudou s’ils n’avaient pas été là ? Je ne savais pas non plus si j’avais des frères ou des sœurs, peut-être les deux, recroquevillée dans mon lit je pleurais, souvent pour évacuer toute cette tristesse que je tentais de dissimuler de jour et qui, de nuit, reprenait ses droits sur mon conscient.

    Pour l’orphelinat, je me souviens encore des regards des gens qui s’y trouvaient : ils ne m’aimaient pas. Je m’en fichais pour tout avouer, ils n’étaient rien pour moi et je le montrais à la première occasion, bravant leurs interdictions, je montais sur les toits avec une agilité provenant de l’habitude : à force de grimper un peu partout on finit par développer une aptitude assez remarquable. Les adultes n’arrivaient jamais à me rattraper et les gosses qui tentaient de me suivre tombaient toujours avant de passer le premier mètre, moi je continuais, imperturbable. Ils n’étaient rien pour moi, pourquoi risquerais-je une punition pour quelque chose qui ne me concernait pas ? Je volais aussi, piquant toutes sortes de chose, de la nourriture lorsqu’ils avaient l’audace de m’en priver, souvent c’était des petits trucs sans importance et qui, pour moi, représentaient un réel petit trésor. J’avais ainsi récolté un petit harmonica, un instrument curieux que j’avais apprivoisé avec le temps et m’en servais comme je pouvais. Certes, je n’avais pas beaucoup de talent, mais c’était comme l’escalade : plus on pratiquait plus sa viendrait. La preuve en était faite, après plusieurs nuits passées sur le toit de l’orphelinat à regarder les étoiles en jouant, j’avais finit par devenir assez douée, interprétant des morceaux qui me venaient à l’esprit puis s’en allaient au grès du vent. J’étais incontrôlable, les adultes me détestaient pour cette raison : ils étaient incapables de me faire obéir, je faisais ce que je voulais et si l’envie me prenais de m’en aller, ils savaient que j’y arriverais sans problème. Ils n’étaient même pas capable de me contraindre à rester au lit, la preuve en était faite que tous les soirs je rejoignait le toit pour y jouer ma petite sérénade aux étoiles et à la lune. Au fil du temps, elles étaient devenues mes seules compagnes, j’avais appris à admirer la beauté du ciel et l’élégance de l’astre lunaire, j’avais aussi appris à écouter le murmure du vent qui se glissait sur la pierre blanche de l’orphelinat.

    C’était le soir de mes huit ans que j’ai décidé de m’enfuir, la porte principale serait mon échappatoire et, là, ce serait la preuve évidente de leur incompétence affligeante. En pleine nuit j’ai récupéré Doudou, car c’est ainsi que je l’ai appelé au final, puis je suis partie en courant, me servant des toits pour être plus discrète. Lorsqu’enfin j’ai rejoint la terre ferme, la porte principale se tenait devant moi, c’était un grand grillage, haut et en fer forgé, il me défiait de sa hauteur mais face à celle des murs, il me semblait bien facile. Tenant un des bras de doudou dans ma bouche, j’agrippais les barreaux et me hissais jusque en haut avec une facilité déconcertante. Mon temps de liberté commençais tout juste et je voyais déjà les problèmes commencer.

    En effet, face à moi se trouvait une route de campagne qui rejoignait sans doute un petit village, l’orphelinat se trouvant sur une colline haute perchée, j’observais souvent la forêt qui se trouvait loin devant, c’était, je l’avais décidé, l’endroit où j’irais me réfugier. Rien n’aurais put m’empêcher de ne pas atteindre mon but, sauf peut-être la fatigue et la faim. Privée de dîner et de déjeuner, je n’avais pas mangé depuis le matin en dehors de quelques petites victuailles que j’avais dérobée dès que l’opportunité se présentait. Un maigre repas pour l’épreuve de force que j’entreprenais aujourd’hui. Je cessais de réfléchir et je m’élançais vers la liberté, vers la forêt, j’y arriverais !


    C’est dans ce contexte, que Setsuko quitta l’orphelinat avec la soif de la liberté, l’envie simple de vivre sans contraintes. Elle rejoignit le petit village qui se trouvait au bout du chemin. Là, elle se rendit compte des difficultés qui l’attendaient, en effet comment pouvait-elle se nourrir ? Elle n’avait pas d’argent et elle était encore trop jeune pour travailler, de plus elle n’avait pas le temps de travailler. Agée de huit ans seulement, elle avait fermement décidé que le seul endroit où elle s’autoriserait une trêve, se serait la forêt, déterminée, elle reprenait son chemin. Vive et rapide, ses gestes devenu précis par l’habitude, elle se permis de temps en temps de voler l’argent des gens qui passaient trop près d’elle pour éviter un larcin. Elle récolta une somme assez conséquente pour pouvoir s’acheter de quoi manger. Prenant du pain, un peu de jambon et un petit bonbon. Elle savait que c’était bon mais en avait rarement profité, le peu de fois où il y en avait eu, elle avait été punie pour diverses raisons sans réel fondement mais à chaque regard moqueur des adultes, elle avait répondu par un sourire provocateur et un dédain évidant pour la friandise. Poursuivant son chemin à travers le village, elle rejoignit un nouveau sentier qui menait sûrement loin. Passant par la campagne, elle s’écorcha les pieds sur tous les petits pieds de la nature, elle se fit également mordre par un rat des champs qu’elle aurait, visiblement, dérangé. Ses pieds étaient dans un état déplorable mais elle s’en fichait, déterminée à rejoindre la forêt, elle ignora sa fatigue et sa douleur.

    C’est après une nouvelle journée de marche qu’elle s’autorisa une petite halte, grimpant à l’ombre d’un mur, elle rejoignit un toit de chaume au soleil où elle pourrait se reposer un peu et permettre à ses pieds endoloris de cesser de la tourmenter. Elle s’endormit, tout simplement, épuisée par un trajet couronné par un repas frugal et à peine consistant. Lorsque la nuit revint, elle reprit son chemin.


    Je suis fatiguée, c’est dingue ce qu’un peu de marche peut être épuisant. Mes pieds me font mal, non, en faite c’est tout mon corps qui me fait mal. Je ne sais pas comment je tiens debout mais je tiens, c’est peut-être tout ce qui compte mais j’aimerais me reposer. J’ai peur, je ne peux pas me reposer, je sais que l’orphelinat doit me rechercher, ils ont beau me détester, ils ne peuvent pas laisser une gamine dans la rue sans s’occuper d’elle, ce serait avouer ouvertement leur incompétence. C’est pour ça que je dois faire attention et Doudou me dit aussi d’être attentive. Mais je suis fatiguée, si fatiguée, le repos que j’ai pris aujourd’hui ne m’a pas reposée, cela n’a fait qu’accroître mon envie de sommeil. Doudou traîne par terre mais je n’ai pas la force de relever le bras et j’ai peur de le lâcher. Je ne vois plus la forêt, me serais-je trompée de chemin ? Mes paupières se ferment toutes seules, je suis fatiguée et le vent qui semble caresser mes cheveux avec délicatesse me semble brutal, me pousse presque à tomber. J’ai du mal à luter contre le vent, contre la fatigue et la faim. Je crois que j’aurais mieux fait de rester à l’orphelinat, au moins là-bas j’avais de quoi manger et un lit pour dormir.

    Je ne sais pas combien de temps j’ai marché, une minute ? Peut-être une heure ? Une journée probablement ? Le temps ne m’apparaît plus, mon corps est lourd et je peine à avancer…Mon corps est lourd…Je ne rejoindrais jamais ma forêt, ma belle forêt.


    Setsuko c’est simplement effondrée, tombée à la renverse sur un sol à la fois dur et mou. Elle ne perçu pas l’odeur fraîche de l’herbe, elle ne sentit pas sur son visage recouvert de crasse la douce rosée des feuilles se déposer sur elle. Elle sentit juste l’heureux sentiment de se reposer, elle s’endormit, son petit poing serré sur le bras de Doudou, son seul et unique compagnon, la seule chose à laquelle elle tienne réellement et qui puisse lui rappeler que quelque part devait se trouver sa famille…

    J’ouvre les yeux, mon corps tout entier me fait mal, j’ai l’impression d’avoir été écrasé par…par n’importe quoi de gros et de lourd. Je ne sens plus réellement la fatigue que je ressentais avant, par contre je ne sais pas où je suis. Dans mon dos je sens une sorte de paillasse, comme de la paille entassée sous moi et une étoffe miteuse me sert de couverture, le plafond que j’ai l’habitude de voir en béton et sombre s’est changé en rondins de bois et il fait assez clair. Le jour semble s’être levé, combien de temps ai-je dormi ? Où suis-je ? Me redressant, je repose mon dos sur un mur lui aussi en bois, un contact qui me fait un peu grimacer, mon dos est tout simplement en compote. Je me demande si Doudou va bien. Doudou ? Où est-il d’ailleurs ? Cherchant partout, je ne le veux pas, il n’est pas à côté de moi, pas sous la couverture, nul part dans cette cabane en bois au milieu de nul part. Désespérée, je sens les larmes rouler sur mes joues, c’est la première fois que je pleure depuis longtemps déjà, je ne me souviens pas de la dernière fois mais c’est une sensation étrange et déplaisante. C’est comme si mon cœur est enserré, que ma gorge est obstruée par une boule et mes yeux me piquent, c’est désagréable mais l’absence de Doudou me fait encore plus mal, j’ai perdu la seule chose qui comptait pour moi, je suis perdue dans un endroit que je ne connais pas et je suis seule. Encore une fois.

    Un bruit attira son attention, relevant soudainement la tête, elle vit un gros chien se tenir dans l’encadrement d’une porte taillée dans du bois, le porte simplement représentée par un drap qui se confondait parfaitement avec le marron du bois. Il s’agissait d’un loup.

    J’en avais entendu parler au travers des histoires que nous racontaient les adultes, mais celui-là était encore plus méchant que dans les histoires : Il tenait Doudou !

    Se redressant dans un bond, elle lui lança violemment une bassine qui s’était trouvée là par hasard, ricochant sur le crâne de l’animal dans un bruit métallique, l’objet s’écrasa sur le sol sans avoir fait sourciller le loup. Celui-ci ne bougeait pas, tenant Doudou entre ses mâchoires acérées. Laissant tomber la peluche sur le sol, il rejoignit l'enfant et s’assit devant elle, posant son regard sauvage dans le sien. A peine effrayée alors qu’elle aurait dû hurler de peur, ignorant les crocs qui pourraient lui voler la vie en lui attrapant la gorge, elle le défia du regard du haut de ses huit ans. Puis un homme arriva, grand, de longs cheveux d’un noirs de jais entravés par un lien de cuir, il ne portait qu’un pantalon en guise de vêtement et arborait une musculature fines et pourtant puissante.

    - Eh bien Densetsu, tu as trouvé plus fort que toi ?
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MessageSujet: Re: Kumiko Setsuko. Intitulé du Journal : Le Rêve d'un Ombre   Kumiko Setsuko. Intitulé du Journal : Le Rêve d'un Ombre EmptyJeu 29 Mai - 20:02

Ignorant la pic de son maître, l’animal se retira après un bref grognement puis s’étendit dans un coin de la cabane. Elle fit connaissant avec l’inconnu, serrant contre elle son ami de toujours, à peine abîmé par les crocs de l’animal sauvage. Il s’appelait Dave, cet homme était en réalité un maître dans les arts martiaux et il vivait en bannis, plus pour le plaisir de vivre en forêt que pour d’autres raisons. Il lui raconta qu’il l’avait trouvé au pied d’un arbre à quelques mètres de la lisière des arbres. Surprise, Setsuko se rendit compte qu’elle était finalement arrivée en forêt mais ne s’en était pas rendu compte, l’esprit sûrement embrumé par la fatigue. Lorsqu’il lui demanda d’expliquer sa présence, elle ne lui raconter qu’une bride de ce qu’elle avait réellement vécu, lui expliquant simplement qu’elle s’était échappée de l’orphelinat pour rejoindre la forêt. Cet homme était sympathique et à la discussion facile, malgré le fait qu’elle ait huit ans, il ne la traita pas comme une enfant, jugeant probablement qu’elle avait démontré un esprit assez développé pour réaliser un trajet pareil.

Il s’occupa d’elle, lui donna à manger et, ensemble, ils s’entraînèrent. Il lui apprit tout ce qu’il savait, lui enseignant tout ce qu’il pouvait et admirait avec un regard plein d’espoir les progrès d’une élève qu’il considérait un peu comme sa fille, celle qu’il n’avait pas pu avoir par un coup du sort. Elle travailla ainsi l’art du combat à mains nues et l’art du combat armé dix heures par jour, le reste du temps se passait en discussion avec son père adoptif, en vanne qu’elle lui balançait à la figure et qu’il lui renvoyait bien volontiers, en observation aussi, car elle aimait observer les loups, elle avait découvert en eux un échos étrange et c’est d’ailleurs d’eux qu’elle tira de nombreuses choses. Elle observa également les autres animaux, à l’abri du danger en se dissimulant avec une efficacité pas seulement dû à son entraînement avec son maître mais à beaucoup d’autre chose. Elle étudia les puma, les tigres aussi, quelques rares panthères noires, cherchant ces incroyables félins au fin fond de la forêt et ne revenait qu’une fois sa curiosité assouvie, elle étudia également les singes et les reptiles qu’elle put croiser, les oiseaux aussi. Tous les animaux de la forêt y passèrent mais aussi les insectes et elle apprit également comment se servir des plantes, elle apprit que la mimosa pouvait être utilisé pour soigner les blessures les plus grave, que le jus de la fleur d’Auln pouvait guérir les petites blessures, que les racines de telle plante pouvait guérir certaines choses mais causaient des troubles gastriques épouvantables. Elle s’amusa d’ailleurs à en mettre dans la nourriture de son maître et put alors l’observer dans une colère noire mais dans l’incapacité de la punir, ses intestins le torturant de trop. Bref, des coups bas pour s’amuser et il le lui rendait bien. Lors de ses entraînements il se montrait impitoyable, capable d’aller jusqu’à blesser son apprentie si elle se montrait trop inattentive. Elle passa à ses côtés sept années et devint une guerrière probablement plus forte que son père adoptif mais cela à l’ignorait, à vrai dire elle s’en fichait un peu, elle s’entraînerait continuellement mais être la plus forte ou non ne l’intéressait pas réellement, elle vivait sa vie comme elle l’entendait et se battre pour une raison aussi futile ne lui semblait pas judicieux.

J’aime mon père adoptif et Doudou est toujours avec moi, le loup de mon maître est devenu une sorte de frère pour moi même s’il s’absentait souvent pour rejoindre la meute à laquelle il n’appartenait que partiellement. Je l’aimais bien et puis il était gentil et attentionné, toujours attentif à ce que je ne me fasse pas mal et en venait souvent à en vouloir à Dave parce qu’il avait osé me faire du mal mais l’inverse ne se produisait jamais. Au contraire, le loup se montrait d’une facétie fascinante et hilarante. Mais je devais partir maintenant, ce n’était pas de mon propre chef ou en tout cas à moitié. Mon père adoptif m’avait exposé son point de vue, m’affirmant qu’il n’avait plus grand chose à m’apprendre et prit comme exemple les nombreuses victoires que j’avais eut sur lui au cours de ces dernières années, prenant en preuve les nombreuses courses que j’avais gagnée contre lui. Il avait raison, je le savais, mais même si j’avais envie de partir, je voulais aussi rester avec lui. Malgré sa sévérité en combat et en entraînement, il était celui qui me prenait dans ses bras lorsque j’avais peur, il était celui qui s’occupait de mes blessures lorsque je n’allais pas bien, il était celui qui m’avais appris la vie, celui qui avait également sauvé ma vie lorsque j’en avais eu le plus besoin, partir me brisait le cœur mais le vent de la liberté me grisait également. Alors je m’en suis allée, lui laissant comme souvenir une mèche de cheveux, des cheveux roses, quelque chose d’étrange mais de réel, c’était une particularité qu’il aimait beaucoup chez moi. Sous mes yeux, il posa la mèche de cheveux sur son cœur et inclina respectueusement la tête. La gorge et l’estomac noués, je m’inclinais à mon tour et partait en compagnie d’un petit louveteau qu’avait apporté Densetsu la veille de mon départ, selon Dave c’était le petit de son compagnon, une histoire qui la fit sourire mais un sourire à la fois heureux et triste, des émotions se bousculant sur son visage. Je quittais la forêt d’un pas serein, mon compagnon à poil trottinant à mes côtés.

Cela fait maintenant un an que je suis partie, j’en ai appris des choses. C’était le but de mon père, naturellement, il m’avait poussé à partir dans le but de m’apprendre davantage de chose. Je ne l’oublie pas et l’en remercie, mon loup est devenu un animal aux pattes robustes et souples, rapide comme l’éclaire, il se nomme Sasha et me suis où que j’aille
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